35 %

Les défaillances d’entreprises vont augmenter de 35 % entre 2019 et 2021 dans le monde, selon une étude publiée lundi par l’assureur-crédit Euler Hermes. Pour les États-Unis, où « la propagation rapide du virus a accentué le recul de l’activité économique et généré une crise de liquidités pour de très nombreuses entreprises », la hausse des défaillances sur la même période devrait atteindre 57 %, précise Euler Hermes. Les défaillances croîtront à l’échelle mondiale de 17 % cette année et de 16 % l’an prochain, selon l’étude, qui relève qu’en Europe, des pays comme la Suède, l’Irlande, l’Italie et le Portugal seront touchés de plein fouet dès 2020 par cette vague qui atteindra surtout l’année prochaine d’autres États comme la France, le Royaume-Uni ou l’Allemagne. — Agence France-Presse

Salon aéronautique virtuel de Farnborough

Des ingénieurs promettent un avion hybride électrique en 2028

Le cabinet d’ingénierie britannique Electric Aviation Group (EAG) a dévoilé lundi le dessin d’un futur avion régional à propulsion hybride électrique qu’il prévoit lancer en 2028 afin de réduire les émissions de CO2. Ce projet, baptisé Hera, pour Hybrid Electric Regional Aircraft, a été annoncé à l’occasion du premier jour du salon aéronautique virtuel de Farnborough, au Royaume-Uni. L’appareil « offrira dans un premier temps une autonomie de 800 miles nautiques [près de 1500 km] à son lancement en 2028 et pourra transporter plus de 70 personnes », affirme le PDG et fondateur d’EAG, Kamran Iqbal. Les équipes d’EAG prétendent ainsi être « les premiers » à occuper un marché qu’elles évaluent à « 4400 milliards de dollars américains ». Le groupe affirme avoir déjà déposé 25 brevets et s’attendre à la création de 25 000 emplois et à 5 milliards US d’investissements dans l’industrie aéronautique britannique. — Agence France-Presse

CANADA

Les consommateurs optimistes face à leur dette

Les consommateurs canadiens sont plus optimistes face à leur dette personnelle qu’ils ne l’ont été depuis trois ans, malgré la récession provoquée par la pandémie de COVID-19, suggèrent les résultats d’un sondage. Pas moins de 61 % des répondants d’un sondage en ligne réalisé auprès de plus de 2000 personnes pour la firme spécialisée en faillite MNP ont indiqué s’attendre à pouvoir payer leurs frais de subsistance pendant un an sans alourdir leur dette. Le sondage a également révélé qu’en moyenne, les répondants conservaient 148 $ de plus à la fin du mois, après avoir payé leurs factures, par rapport au début de mars. MNP dit avoir observé une baisse de 51 % des dépôts de dossier d’insolvabilité de consommateurs en mai, par rapport au même mois l’an dernier.

— La Presse canadienne

États-Unis

Manifestations d’employés « essentiels » dans une vingtaine de villes

Des milliers d’employés jugés « essentiels » pendant la pandémie – souvent noirs ou hispaniques – ont manifesté lundi dans une vingtaine de villes américaines, pour dénoncer les inégalités raciales et réclamer l’adoption d’un plan fédéral qui les soutienne financièrement. À New York, ils étaient une centaine à défiler devant le Trump International Hotel, l’un des hôtels du président Donald Trump, au pied de Central Park, pour réclamer l’adoption du « Heroes Act », plan d’aide titanesque qui prévoit de nouveaux paiements directs aux foyers américains mis en difficulté par la pandémie. Ce projet de loi a été voté à la mi-mai par la Chambre des représentants, à majorité démocrate, mais est bloqué depuis au Sénat, à majorité républicaine. Parmi les New-Yorkais qui ont manifesté sous une chaleur étouffante lundi se trouvaient des infirmières, des portiers, des agents de sécurité ou de nettoyage, métiers tous considérés comme essentiels pendant la pandémie.

— Agence France-Presse

États-Unis

Halliburton secoué par la chute de l’activité pétrolière

Le groupe de services pétroliers américain Halliburton, heurté de plein fouet par le plongeon des prix du pétrole et la baisse des activités d’exploration et de forage, a vu son chiffre d’affaires chuter de 46 % au deuxième trimestre, selon un communiqué publié lundi. Les mesures de restrictions imposées en début d’année pour tenter d’enrayer la propagation de la pandémie de COVID-19 ont en effet fait chuter les trajets en voiture et en avion, et par ricochet la demande en énergie. Le cours du baril de brut coté à New York, le WTI, s’est effondré au printemps et a même chuté temporairement en territoire négatif en avril. Le WTI s’est depuis un peu repris, mais, à environ 40 $ US le baril, reste en dessous du niveau considéré comme rentable pour de nombreuses sociétés de production de pétrole. Beaucoup ont sévèrement réduit leurs activités de forage et d’exploitation.

— Agence France-Presse

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